Une petite histoire de la Formule 1

Une petite histoire de la Formule 1

Une petite histoire de la Formule 1

La Formule 1 ou F1 est souvent considérée comme LA catégorie reine du sport automobile. Le but ultime de tout jeune pilote qui use ses couches culottes sur les pistes de karting. Et comme 2024 marquera la 75ème saison de la discipline on s’est dit que c’était une bonne occasion de revenir sur son histoire. Installez vous on vous fait remonter le temps…

Histoire de la Formule 1

Tout a débuté un dimanche de mai 1950, le 13 pour être exact, sur l’ancien aérodrome de Silverstone en Angleterre. L’épreuve comptait alors 26 engagés parmi lesquels Giuseppe ‘Nino’ Farina et Juan-Manuel Fangio.  

A noter que ce premier grand prix voyait l’absence d’un acteur de marque : Ferrari. Et oui, si la Scuderia est aujourd’hui la plus ancienne écurie, et celle ayant participé au plus grand nombre de courses, il faudra attendre la deuxième manche de la saison, à Monaco, pour voir trois voitures flanquées du cheval cabré sur la grille de départ. 

Silverstone, Monaco, deux rendez-vous mythiques du calendrier auxquels s’ajoutent Spa-Francorchamps et Monza qui étaient eux aussi déjà présent lors de cette première édition du championnat qui ne comportait que sept épreuves…le rêve. Enfin si on ne compte que les courses inscrites officiellement au championnat. Parce que sinon on atteint 22 manches mais bref sachez juste que à l’époque les courses hors championnat étaient monnaie courantes. 

A noter que c’est Monza qui détient le record de présence puisqu’il a accueilli pas moins de 73 GP contre 69 pour Monaco.  

L’italie qui occupe donc une place de choix dans l’histoire de la Formule 1, d’autant que le premier champion du monde est lui aussi originaire de la botte en la personne de Farina au volant d’une Alfa Romeo.  

En revanche c’est une écurie anglaise qui décrochera le premier titre des constructeurs qui sera créé quelques années plus tard, en 1958. C’est à Vanwall que revient l’honneur d’inscrire son nom en tête de liste devant… Ferrari. D’ailleurs c’est la Scuderia qui détient le record de titres constructeurs avec 16 couronnes au total. Quand on est là depuis le début…ça aide.
Sur le podium on retrouve ensuite Williams avec 9 couronnes mondiales puis McLaren et Mercedes exæquo avec 8 titres.
 

Puisqu’on parle constructeurs, à l’époque les équipes portaient les couleurs de leur pays. C’est pourquoi les Ferrari sont rouge et non jaune…, que les teams anglais roulaient en vert, la France en bleu etc. Une tradition héritée des courses du début du 20ème siècle dont est originaire la Formule 1 qu’on connait. C’est en 1946 que la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) met sur pied un règlement de ‘Formule de Course Internationale A’ rapidement abrégé en Formule A puis Formule 1 à l’aube de la saison 1950 qui est la première à porter l’appellation de championnat du monde. 

Aujourd’hui encore c’est la FIA qui est garante de l’aspect sportif du championnat tandis que la partie commerciale est gérée par la FOM détenue par des investisseurs privés : Aujourd’hui Liberty Media. Mais on y reviendra sans doute donc n’hésite pas t’abonner à ce podcast via ta plateforme de streaming favorite à liker, commenter, partager, activer les notifs etc. 

Vous vous en doutez, la F1 de l’époque est bien différente de la machine bien huilée qu’on connait aujourd’hui. Son histoire pourrait être divisée en plusieurs périodes qui mériteraient toutes un, voire plusieurs épisodes. Mais le but ici étant de vous proposer une introduction je vais tenter de rester concis.  

Les 10 premières années ne sont pas simples et le succès pas franchement au rendez-vous. Si bien que de 1952 à 1953 la FIA ouvre les grilles aux voitures de Formule 2, la catégorie inférieure.  

Cette première décennie est dominée par un homme : Juan-Manuel Fangio. En sept saisons, L’Argentin remporte pas moins de cinq titres mondiaux avec quatre constructeurs différents : Alfa Roméo, Ferrari, Maserati et Mercedes. Et quand il ne gagne pas…et bien il termine deuxième. On ne sait pas si les spectateurs de l’époque se plaignaient au café du coin que ‘Pfff c’est encore Fangio qui a gagné !”… 

Au début la Formule 1 pourrait être qualifiée de championnat de moteurs puisqu’il faut bien le dire l’aérodynamisme des voitures est plutôt rudimentaire. La première petite révolution technique viendra d’ailleurs du bloc propulseur ou du moins de sa position puisque en 1959 l’écurie Cooper surprend tout le monde en plaçant le moteur…à l’arrière.

Ce qui nous amène aux années 60/70 qui marquent le début des innovations aérodynamiques et les plus importantes sont à mettre au crédit de Colin Chapman, le patron du Team Lotus. Le châssis monocoque ? C’est lui.  L’effet de sol ? Toujours lui. Les sponsors titres ? C’est encore et toujours lui. Donc oui on pourrait dire que Visa CashApp RB, c’est un peu sa faute… 

F1 - 1968-Monaco-GP-Hill
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F1 1980 - Fittipaldi Racing - Keke Rosberg et Emerson Fittipaldi.

La sécurité était le plus gros challenge auquel j’ai dû faire face. On a perdu tellement de pilotes et rien n’était fait. Les voitures étaient très fragiles. Les Lotus particulièrement et beaucoup de pilotes sont morts à leur volant. J’ai conduit pour BRM et Tyrrell qui étaient très solides. Le danger était si évident que les choses devaient changer.

Sir Jackie Stewart

Il est aussi parmi les premiers à apposer des ailerons sur les Formule 1 avec Brabham et Ferrari.
Lotus c’est aussi un nom indissociable de celui de Jim Clark qui est un peu le Fangio des années 60. 25 victoires en 44 Grands Prix terminés sur 72 disputés et trois titres de champion du monde. Pas mal. Clark c’est aussi une victoire à Indianapolis en 1965, année de son troisième titre. Le seul trophée qu’il lui manque c’est celui de Monaco. Une course remportée à cinq reprises par Graham Hill. Seul pilote à détenir la triple couronne : une victoire à Monaco ou titre de champion du monde de F1, vainqueur de l’Indy 500 et des 24 Heures du Mans. Hill/Clark c’est aussi la première vraie rivalité de la Formule 1, même si on est loin de l’atmosphère pesante qui règnera entre Senna et Prost quelques années plus tard, bien au contraire.  

Et puis on ne peut pas parler de Lotus sans évoquer Jochen Rindt. L’Autrichien étant le seul pilote sacré champion du monde à titre posthume en 1970. 

Il faut dire qu’à l’époque la sécurité des F1 en général et peut-être oserait on dire des Lotus en particulier, était bien loin des standards actuels. Et c’est l’occasion de parler de Jackie Stewart. Connu pour avoir remporté trois titres mondiaux et avoir battu le record de victoires de l’époque avec 27 succès au total. Mais si Stewart est un pilote marquant dans l’histoire de la Formule 1 c’est parce qu’il a été parmi les premiers à s’inquiéter de la sécurité dans le sport. Ce n’est pas pour rien qu’il a décidé d’arrêter sa carrière en 1973 suite au décès du Français François Cevert qui était son équipier chez Tyrrell et qu’il considérait comme son successeur.

Mais Stewart c’est aussi le premier pilote professionnel au sens où on l’entend aujourd’hui. Il était bien loin de l’approche clope au bec de James Hunt ou même Keke Rosberg par exemple. Une approche plus pragmatique de la course qu’on retrouvera chez Lauda et Prost par exemple. Et puis il aussi été le premier à signer un contrat de sponsoring personnel. Poussant un peu plus loin le concept de Chapman pour ses voitures.

On a évoqué en début d’épisode qu’à ses débuts la F1 était avant tout un championnat de moteur puisque outre le pilote c’était quasiment le seul élément différenciant en termes de performance sur les voitures. Et bien les années 70 seraient plus une période d’aéro. A l’époque la moitié de la grille est propulsée par le Ford Cosworth DFV qui sévira dans la discipline de 1967 à 1983 raflant dix titres mondiaux constructeurs et terminant le reste du temps…2ème.  

Mais en 1977 un petit constructeur français allait lancer une révolution en débarquant dans le championnat avec un moteur Turbo. Ce constructeur c’est Renault et la fameuse voiture jaune et noir renomée Yellow Tea Pot par les Anglais en raison de la fumée blanche qui s’en échappait lors des nombreuses casses moteur des débuts. Si Renault n’a jamais remporté le championnat durant son premier passage en F1, les autres constructeurs ont suivi dans la voie du moteur Turbo. C’est le trio BMW/Brabham/Piquet qui imposera le Turbo en 1983 devant la Renault d’Alain Prost. A l’époque l’écurie fondée par Jack Brabham est dirigée par un certain…Bernie Ecclestone.  

Voilà encore un personnage qui aura droit à un épisode complet tellement il y a dire mais en gros, Bernie c’est l’homme qui a vu le potentiel commercial de la Formule 1.  

Ancien pilote plutôt moyen, arrivé dans les paddocks en tant que manager, notamment de Jochen Rindt avec qui il avait une vraie relation d’amitié, il rachète Brabham début des années 70 et décide de s’associer avec d’autres patrons d’équipe pour former la FOCA ce qui lance un bras de fer avec la FIA et la FISA (on en reparlera) pour les droits commerciaux de la discipline. En 1981, Ecclestone signe les premiers Accords Concorde qui entérinent la séparation des pouvoirs entre l’aspect sportif et l’aspect économique. C’est ainsi que désormais les circuits devront payer pour accueillir une course de Formule 1 et que les télévisions devront négocier avec Bernie pour diffuser le championnat et ce en intégralité, plus question de se contenter d’une course de temps en temps. En 1987 il revend Brabham pour se concentrer sur la gestion économique de la discipline.

Tout ça va marquer le début d’une certaine professionnalisation de la F1 mettant petit à petit fin à ce qu’on appellait l’ère des garagistes. Désormais toutes les équipes doivent construire leur châssis. Plus question d’acheter une voiture et de lui coller un stickers sur le museau pour dire “Elle est à nous”. Mais comme les équipes touchent désormais une partie des revenus télé elles peuvent se permettre d’investir dans des infrastructures leur permettant de construire leur propre monoplace.

Si on devait retenir une seule chose des années 80, même si c’est sans doute un peu réducteur…, ce serait le duel entre Alain Prost et Ayrton Senna chez McLaren lors des saisons 88 et 89. Une rivalité qui se prolongera en 1990 alors que le Français avait rejoint Ferrari.

Bernie Ecclestone - Patron de la Formule 1

Prost et Senna c’est un peu le choc des cultures. Deux approches et deux visions diamétralement opposées de la course. Prost le pragmatique face au bouillant Senna. Une opposition qui fait encore fantasmer de nombreux fans aujourd’hui et dans laquelle Prost semble presque systématiquement jouer le rôle du méchant…à tort car vous vous en doutez, rien n’est tout noir ou tout blanc.  

La disparition du Brésilien en 1994 marquera profondément le grand cirque de la F1 et sera le point de départ d’avancées importantes en matière de sécurité. 

Si certaines mesures prises dans la précipitation seront franchement ridicules, comme l’ajout cette année-là d’une chicane au pied du Raidillon à Spa-Francorchamps, d’autres seront plus judicieuses Les crash-test obligatoires pour pouvoir prendre le départ d’une course sont de plus en plus strictes et l’inspection des tracés accueillant le championnat est plus minutieuse. 

Des progrès que l’on doit au crédit de Max Mosley Président de la FIA de 1993 à 2009. 

Duel en F1 - Prost/Senna
F1 - Ayrton Senna Grand Prix d'Imola 1994
Chicane au pied du Raidillon à Spa-Francorchamps (1994)

C’est durant les années 90 qu’apparait la première vraie séance de qualification. En 1996 pour être exacte. Avant ça il y avait deux séances d’essais le vendredi et le samedi et on prenait les meilleurs temps pour établir la grille. Désormais une seule séance d’une heure avec 12 tours maximum par pilote. Le format changera à de nombreuses reprises jusqu’en 2006 et le format Q1, Q2, Q3 qu’on connait aujourd’hui.  

1996 c’est l’année où Michael Schumacher rejoint la Scuderia Ferrari. Un binôme qui va marquer le début des années 2000 avec cinq titres consécutifs permettant à l’Allemand d’égaler Fangio avec cinq couronnes mondiales avant de le dépasser en portant le record à sept.  

Les années 2000 c’est aussi le retour en masse des constructeurs avec BMW, Toyota, Renault, Jaguar ou encore Honda qui se réengagent soit comme écurie d’usine soit comme motoriste avant de prendre la poudre d’escampette en 2009, 2010 suite à la crise économique mondiale. Mais avant ça, Renault qui a remporté quelques titres comme motoriste dans la décennie précédente s’adjuge enfin des titres mondiaux en tant qu’équipe 100% française en 2005 et 2006 grâce à un jeune Espagnol : Fernando Alonso.  

Les années 2010 marquent la recherche constante de spectacle…Tout d’abord avec l’apparition du DRS qui permet de réduire la trainée en ligne droite lorsqu’on est à moins d’une seconde de la voiture devant mais aussi avec l’arrivée de Pirelli comme manufacturier de pneu unique à qui on demande de produire des gommes qui s’usent rapidement et perdent en performance pour…augmenter le spectacle. 

Si depuis 2010 on a eu quelques belles saisons, comme en 2012 ou 2021 pour ne citer que ces deux-là, paradoxalement la F1 a été dominée par deux écuries en 13 ans : Red Bull et Mercedes.  

L’écurie autrichienne trustera les premières places de 2010 à 2013 avec le jeune Sebastian Vettel avant de s’incliner face à la marque à l’étoile à partir de 2014. Le constructeur allemand a mieux négocié le passage au V6 Turbo Hybride que son homologue français et ne laisse que des miettes à la concurrence tout en laissant ses deux pilotes, Hamilton et Rosberg se battre en piste avec quelques moments de tensions comme lors du Grand Prix de Belgique 2014 ou encore en Espagne 2016 où les monoplaces grises ne finiront pas le premier tour. 

En 2021, Red Bull reprend son dû de justesse avant de remonter confortablement sur le trône de la Formule 1 avec le retour de l’effet de sol…signant une saison 2023 record avec 22 succès en 23 courses dont 19 rien que pour Max Verstappen. Une domination qui rappelle celle de McLaren en 1988, qui comme Red Bull n’avait perdu qu’une seule course remportée par Ferrari. Comme quoi l’histoire est un éternel recommencement… 

Hors sport, impossible de ne pas boucler cet épisode en évoquant le rachat de la F1 par Liberty Media début 2017. Le départ de Bernie Ecclestone sera synonyme de modernisation de la communication du championnat avec une présence accrue sur les réseaux sociaux, le lancement de la série Drive to survive sur Netflix et d’une plateforme de streaming pour suivre l’intégralité des séances en direct. 

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F1 - Officiel Ferrari annonce Lewis Hamilton pour la saison 2025

Lors des célébrations du 1000ème Grand Prix de Ferrari en F1, Jacky Ickx qui a été tout proche de remporter le titre en rouge à deux reprises, disait : “Tu n’étais jamais arrivé au sommet si tu n’avais pas piloté pour Ferrari.

Alors que la Scuderia a annoncé l’arrivée surprise de Lewis Hamilton dans ses rangs à compter de 2025, revenons sur ces champions qui ont un jour enfilé la fameuse combinaison flanquée du cheval cabré, avec plus ou moins de succès.

Sur 34 ils sont 15 à avoir défendu les couleurs de l’écurie qui selon certains, fait rêver tous pilote de course. De ces quinze pilotes, neuf ont eu la chance de coiffer la couronne mondiale avec une voiture rouge.

Parmi eux on compte deux des plus grands champions de la Formule 1 : Michael Schumacher et Juan Manuel Fangio. Dans le cas du pilote argentin, la relation avec Enzo Ferrari aura été particulièrement tendue car pour le maître de Maranello, rien ni personne n’est au-dessus de Ferrari, pas même un triple champion du monde. Ça ne l’empêchera pas de remporter une quatrième couronne en 1956 à Monza lors de son unique saison pour l’écurie italienne. Il s’en ira ensuite s’adjuger un cinquième et dernier titre l’année suivante chez le voisin d’en face : Maserati.

Cinq titres, voilà un record qui tiendra des décennies et qui ne sera battu qu’en 2002 par Michael Schumacher une autre légende de la F1 et de l’histoire de Ferrari. Pourtant en arrivant en 1996 auréolé de ses deux victoires au championnat avec Benetton, les observateurs ne donnent pas forcément chez de sa peau dans une Scuderia en pleine reconstruction. Il faut dire qu’avant lui des pointures se sont cassé les dents en voulant relevé ce défi. Notamment Alain Prost quadruple champion du monde qui se fera remercier sans ménagement avant même la fin de la saison 1991 pour avoir comparé à demi-mots sa monture à un camion… Un crime de lèse-majesté dont finalement seul Niki Lauda aura été excusé quant au terme de son premier roulage avec une F1 issue des ateliers de Maranello il déclare : “C’est un désastre, la voiture est inconduisible”. Lauda remportera deux de ses trois titres en rouge.

Après plusieurs saisons de galère, Schumacher, qui avait bien failli quitter le navire pour rejoindre McLaren fin 1999 avant de finalement rester en Italie pour mettre fin à plus de 20 ans de disette et le titre de Jody Scheckter en 1979.

Quand on évoque les pilotes qui ont fait triompher Ferrari on ne peut pas ne pas parler de Alberto Ascari qui est le premier à avoir ramené le trophée en Italie en 1952 avant de doubler la mise l’année suivante. Ascari qui inspirera un autre futur champion du monde à rêver de F1 : Mario Andretti qui bien qu’il ne sera pas titré avec Ferrari, roulera pour la Scuderia en 1971 et 1972 avant d’y terminer sa carrière fin 1982.

Si des grands noms ont rencontré le succès en rejoignant Maranello, d’autres, comme Alain Prost déjà cité s’y sont cassé les dents. C’est le cas d’un autre quadruple champion du monde : Sebastian Vettel qui aura signé une deuxième victoire tout en émotion à Budapest en 2015 quelques jours après la disparition de Jules Bianchi, saluant ce succès par ces mots : “Et merci Jules, cette victoire est pour toi, cette victoire est pour toi.

Si 12 autres victoires suivront, portant son total à 14 avec Ferrari ce qui le place parmi les pilotes les plus victorieux en rouge, l’Allemand échouera dans sa quête d’un cinquième titre malgré des saisons 2017 et 2018 ou le vent aurait pu tourner à son avantage. A l’époque Lucas di Montezemolo, ancien homme fort du team avait d’ailleurs déclaré que Lewis Hamilton aurait gagné le titre avec Ferrari cette année-là…

Un autre échec est sans aucun doute le passage de Fernando Alonso au sein du team transalpin. Arrivé en grande pompe avec le soutien de la banque espagnole Santander, le double champion du monde s’impose d’entrée devançant Felipe Massa. Un début d’aventure idyllique qui n’aboutira pas. Même si comme pour Vettel on a le sentiment que ce n’est pas passé bien loin. Notamment en 2010 ou en se concentrant sur Mark Webber lors de la dernière course à Abu Dhabi, Ferrari s’est trompée de cheval et a laissé le champ libre au jeune prodige de l’autre Red Bull…

Et puis il y a les pilotes qui auraient pu rejoindre Ferrari. Le plus célèbre est sans aucun doute Ayrton Senna, idole de Lewis Hamilton. Une possibilité qui a bien failli se concrétiser comme l’a révèlé Jean Todt. Alors qu’il venait de prendre ses fonctions de directeur d’équipe en 1993 il souhaitait s’offrir les services d’un pilote de pointe et le nom d’Ayrton Senna s’imposait forcément à l’époque d’autant que le Brésilien souhaitait clairement quitter McLaren. Mais là ou Senna souhaitait rejoindre Ferrari dès 1994, Todt lui proposait un contrat pour 1995, le français souhaitant respecter les contrats de ces pilotes d’alors : Jean Alesi et Gerhard Berger.

En signant ce qui sera probablement son dernier contrat en Formule 1 et en devenant le premier britannique depuis Nigel Mansell en 1989 et 1990 à défendre les couleurs de Ferrari, Lewis Hamilton se lance un ultime défi, celui de rejoindre tous ces grands noms de la F1, auxquels s’ajoutent également Mike HawthornPhill Hill ou John Surtees, en espérant succéder au dernier pilote à avoir remporté le titre mondial avec la mythique Scuderia : Kimi Raikkonen. C’était en 2007.  

Si comme le disait Jacky Ickx, piloter pour Ferrari c’est rejoindre l’élite, gagner en rouge c’est rejoindre un club encore plus restreint Alors un 8ème sacre pour devenir le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1, et en rouge qui plus est ? Voilà un sacré défi et un potentiel beau chapitre de l’histoire de la discipline à écrire pour Lewis Hamilton…

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